Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer

Des travaux spectaculaires

La semaine dernière, les promeneurs de la plage de Toulhars à Larmor Plage ont eu la surprise de découvrir Biche échoué sur le sable. En effet, certains travaux d’entretien sur les hélices ne peuvent se faire qu’à l’air libre.

Du coup, Jean et son équipe ont choisi la méthode traditionnelle pour accéder aux œuvres vives du bateau en échouant sur une plage comme le faisaient les thoniers d’autrefois lorsqu’ils préparaient leurs campagnes de pêche.

Embossé sur ses ancres et planté sur ses béquilles, Biche a ainsi fait la joie de photographe le temps d’une marée.

Publicité

Les élèves de Groix visitent le Biche avant la transat

Mardi 28 Septembre, les élèves de Groix ont découvert le bateau avant son départ pour la transatlantique. Ils ont visité le dernier représentant des ces imposantes flotilles de dundees qui ont fait la richesse de l’île au cours de la première moitié du XXème siècle.

Ils ont pu effectuer quelques manœuvres, tenir la barre, hisser la trinquette, descendre dans le poste avant. Ils sont désormais prêts à imaginer le quotidien de passagers et de l’équipage lors de la traversée qui s’annonce.

A l’issue de cette journée à Groix le bateau est rentré à Lorient pour une vérification complète qui s’étalera tout le mois d’octobre.

Des tauds pour protéger les voiles du soleil

Le soleil des Antilles c’est connu, n’est pas le même qu’en Bretagne. Toute la journée au-dessus des tête, il chauffe aussi les voiles et les abime. Du coup il est prévu de les recouvrir de toiles spéciales lorsqu’elles ne seront pas hissées. On appelle ces toiles, des tauds.

Juliette, matelot à bord du Biche pour la traversée a commencé à préparer ces tauds. Elle travaille ici dans le carré du bateau pendant un convoyage.

Que deviennent les thons pêchés par Biche

Aujourd’hui, Biche est revenu avec 88 thons pêchés dans le Golfe de Gascogne.

Ces thons ne peuvent être mis sur le marché, l’association « les Amis du Biche » n’est pas une poissonnerie. Ces poissons sont donc distribués aux adhérents. Tous d’abord aux pêcheurs présents sur le bateau pendant cette semaine de pêche. Hé oui, c’est du travail de ramener ces poissons à bord, ils méritent d’avoir leur godaille en rentrant de campagne !

Cette fois-ci, une partie est réservée par la soirée grillade de l’association qui se déroulera le 25 septembre avec en prime la projection du film « Septembre 1930. Thoniers dans la tempête ». Le reste est proposé aux membres de l’association qui travaillent toute l’année pour que le bateau puisse naviguer dans de bonnes conditions.

Quand il en reste, on mobilise les bocaux et les stérilisateurs pour fabriquer des conserves de poissons qui seront mangées à bord lors des croisières.

j-48

Biche part ce lundi pour la dernière campagne de pêche de la saison.

On le voit devant le port de Kernevel à Larmor Plage, il navigue bâbord amure sous grand-voile et artimon. La légère brise de Nord Est lui permet de faire la route directement sous voile. Bientôt, il établira ses deux voiles d’avant, la trinquette et le foc puis l’équipage et les passagers hisseront le flèche, la grand voile rouge tout en haut du mât. Dès demain matin, il sera sur les lieux de pêche et déploiera les 14 lignes à thons. Son retour est prévue vendredi 17 en début d’après midi.

Où est Biche cette semaine ?

Cette semaine le thonier est en pêche. Il est parti traquer le thon dans le Golfe de Gascogne. Il a appareillé lundi dernier le 6 septembre avec son équipage et une douzaine de passagers-pêcheurs. Il lui a fallu une bonne quinzaine d’heures de route pour arriver là où sont les thons.

Hier mardi, il en a capturé une dizaine, aujourd’hui mercredi et demain, il continue la pêche. Celle-ci sera débarquée vendredi par les bénévoles de l’association après que les pêcheurs aient chacun pris leur part.

Biche, le thonier

Biche est un bateau de pêche. Il a été construit en 1934 pour pêcher le thon. Il y avait à cette époque des centaines de bateaux de ce type sur les côtes bretonnes. Ils n’avaient pas de moteur et utilisaient la voile pour naviguer. A bord, il y avait 5 ou 6 marins et un mousse. Ils partaient pour quelques jours et revenaient le plus vite possible quand ils avaient pêché suffisamment de poissons.

Tous ces bateaux vendaient leur pêche aux conserveries qui mettaient ensuite le poisson dans des boîtes métalliques.

Ces boites étaient ensuite vendues dans le monde entier.

Dans le sillage des thoniers groisillons

Voici ce que disent les archives à propos de la première campagne de pêche groisillonne réussie aux Antilles

Dépêche du 17 décembre 1924.
Pêche aux Antilles : le bateau à vivier Saint Paul, G 1435, patron Joseph HARDY, est
parti pour les Antilles en février dernier dans le but de capturer les langoustes. Il a pêché 3.600 kilos de ces crustacés, tous d’excellente qualité. Malheureusement le poisson a souffert de la traversée de retour et le déchet a été très important (1,3 tonnes). Il a été vendu 2.300 kilos de langoustes au prix de 12 francs le kilo.

C’est sur ses traces que s’élancera le thonier Biche pendant l’hiver 2021-2022. Aujourd’hui, il n’est guère question cependant de pêcher des langoustes mais tout simplement de faire revivre ce moment de la vie de l’île où certains patrons-pêcheur ont tenté de diversifier leurs approvisionnements.